Anecdote sur la préparation

[President]

Tiens, en voyant les photos de Thierry LEQUERTIER, j'ai envie de vous faire partager une partie des dessous de l'organisation avant le jour J.
Donc lors d'une des réunions préparatoires, nous sommes une douzaine de membres du conseil et Cyril est avec son planning, on doit partager les tronçons et désigner un responsable pour chaque partie (débroussaillage et balisage).
Je n'ai quasimment participé à aucune des reconnaissances, donc je laisse choisir à chacun son tronçon et je prend ce qu'il reste, c'est à dire la partie commune à tous les parcours du ravito jusqu'au Pont des Acacias, qui passe par les Fontaines (secteur Montpezat), la Font d'Auroux (pierre tombale), Combe de la Baraque (le long de la route de Clarensac à Parignargues), Puech du Loup (le sous-bois magnifique ou les cailloux poussent tout seul au milieu de l'étroit passage) et Cros Laoura (chemin du plaisir).
Bon, je sais que ce ne sera pas compliqué, je connais ce passage par coeur qui est un classique des Balcons de la Vaunage, seul quelques changements ont eu lieu au cours des dernières éditions, le raccourcissement du triangle magique de Parignargues du fait de la réserve de chasse inaccessible vers la route de Sauve (du coup nous n'avons plus à composer avec le chasseur autochtone, qui, une fois, après nous avoir copieusement menacé, voulait nous faire partager le verre de l'amitié, certains s'en souviennent) et l'ajout du sous-bois des cailloux.
Je sais que la partie touffue a été nettoyée pour la course de février (passage du 30 km) et que le reste est assez propre.
Du coup, dans ces dernières semaines, je ne m'occupe pas de ma partie, je vais montrer le 20 un samedi à Sophie et Patrice, nettoyer sur ce même parcours un autre samedi, ouvrir le samedi précédent la course la sortie de Cerise qui n'est pas sur ma partie également.
Le dimanche précédent, je me demande si je vais les pousser ces cailloux ou bien si je vais faire la rando de JACOU.
Mais finalement, il pleut comme vache qui pisse.
Le week-end fatal arrive et je n'ai pas encore mis les pieds sur mon tronçon.
GégéPS, peut-être ne me sentant pas très motivé, lance un RDV nettoyage pour le 1er mai.
Mais normalement, j'ai un déménagement à faire ou sinon le semi de Nimes qui me tente.
Ce ne sera ni l'un, ni l'autre, je ferais une semi grasse-matinée et partirais direction Junas à 9h30, tout seul faire la rando de la fête du sport à JUNAS.
Maintenant, je peux le dire, il y a prescription. Gégé et son groupe ont enlevé les cailloux, mais on aurait pu le faire le lendemain en balisant, tant pis.
Donc le samedi J-1, nous sommes 5 à partir baliser et je suis le seul à connaitre le tronçon, mais n'ai pas mis une roue de vélo sur certaines parties depuis plus d'un an.
Bon la petite caravane s'ébroue par la plaine direction St-Come et sa rude côte ou mes jambes lourdes des 30 km de la veille, ne me permettent pas de suivre le rythme de mes compagnons.
Nous commencerons par baliser en haut de la côte un tronçon qui n'est pas de notre ressort, mais vu qu'il est dans la direction du ravito que nous devons rejoindre, cela soulagera le groupe qui devait le faire de quelques hectomêtres. Première difficulté, éviter le passage que Didier a essayé de drainer pour l'assécher. Il se contournera par la droite assez facilement.
Ensuite, c'est facile jusqu'à la pierre tombale et là, nous palabrerons longtemps pour savoir comment sauter le ru qui d'habitude à cette époque de l'année est toujours à sec.
Mais vu les précipitations des dernières semaines (souvenez-vous de la vache un peu plus haut, je sais, c'est long, vous avez oublié), il y a quand même pas mal d'eau.
Il y a même une marmite dans laquelle on pourrait plonger (c'est Maxime, qui voulait revenir avec son parasol l'après-midi, pour une sortie comme à la plage).
Donc moi je dit que, en aménageant, ça passe.
Mes collègues ricanent.
Ils me tournent le dos, cherchent un passage un peu plus bas, commencent à bouger des pierres.
Mais le président est têtu et même si c'est vrai qu'il aurait du s'en occuper avant de ce problême, s'il avait daigné venir avant sur le parcours, il pense qu'il n'est pas trop tard pour bien faire.
Il trouve donc une bonne grosse pierre carré, la met contre la berge, interpelle ses collègues et leur dit qu'il va passer.
Et il passe.
Du coup, on se met tous, enfin à travailler ce passage ensemble, à l'améliorer. On taille le buisson qui gène, la sortie, on adoucit la pente de la berge.
On fait même un couloir directionnel avec la rubalise pour que les concurrents ne se posent pas de question et abordent ce passage sans se poser de question.
Chacun y va de son essai et nous sommes assez fier du résultat.
Et sans le savoir car n'étant pas à cet endroit le jour J, je pense que nous avons créé un des best-off de la rando 2009, ce sont les photos qui nous le disent après coup.

Merci aux participants qui reconnaitront le lieu de nous donner leur impression sur ce passage (voir les photos).

[loleq]

En allant débroussailler l'oliveraie sur le 20 km, j'ai pensé à Sophie, et j'ai pris de belles photos...

[sophie]

J'adore que l'on pense à moi...Il s'agit (je crois) d'une renoncule (vulgairement bouton d'or) et d'un bourdon qui est en fait une espèce d'abeille sociale (qui vit en collectivité), celle ci est une femelle, (facile car dans cette espèce les mâles n'apparaissent qu'à la fin de l'été..)

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